Foire aux questions — Lignes directrices sur la prévention et le contrôle des infections et le retraitement des dispositifs médicaux
Les Lignes directrices sur la prévention et le contrôle des infections et le retraitement des dispositifs médicaux entrent en vigueur dès leur publication.
Elles regroupent les nouveautés apportées au Document d’information sur le contrôle des infections – édition 2009.
Un délai d’application de deux ans est alloué pour permettre la mise en œuvre spécifique des changements rapportés dans le chapitre 6 de ces nouvelles lignes directrices.
Les principaux changements sont rapportés dans le chapitre 6 des nouvelles lignes directrices. Ces changements comprennent :
- L’utilisation des indicateurs chimiques ;
- La fréquence des tests biologiques ;
- L’ajout d’information à inscrire sur les paquets destinés à la stérilisation ;
- Les informations à inscrire dans le registre sur le retraitement des dispositifs médicaux ;
- Les précisions sur l’aménagement de l’unité de retraitement des dispositifs médicaux (URDM).
Non.
Cependant, le personnel affecté au retraitement des dispositifs médicaux (DM) et au respect du protocole de prévention et de contrôle des infections doit détenir une formation de base (p. ex. : DEP en assistance dentaire ou AEC en retraitement des dispositifs médicaux).
Dans la situation où le personnel affecté au retraitement des dispositifs médicaux (DM) et au respect du protocole de prévention et de contrôle des infections ne détient pas de formation de base, une formation d’appoint visant la compréhension et la mise en œuvre des protocoles prévus dans les lignes directrices devrait être mise en place dans les milieux de pratique par un membre du personnel dûment formé.
Oui.
L’Ordre des dentistes du Québec et l’Ordre des hygiénistes dentaires du Québec ont créé conjointement la formation Protocole de prévention et de contrôle des infections de A à Z, et ce, pour faciliter la mise en œuvre des nouvelles lignes directrices.
Cette formation est disponible en ligne sur les plateformes de développement professionnel respectives, soit Dentoform.ca et Campus HD.
Non.
En ce qui concerne les unités de retraitement des dispositifs médicaux (URDM) existantes, un réaménagement suffit.
Par exemple, pour l’équipement mobile ou non encastré dans le mobilier (p. ex. : bain ultrasonique), un déplacement dans l’URDM peut être requis. Dans la situation où le stérilisateur n’est pas encastré dans le mobilier, l’ajout d’une cloison (p. ex. : un plexiglas) peut être requis pour séparer l’aire souillée de l’aire propre.
Le flux unidirectionnel implique de ne pas déposer un DM décontaminé sur une surface contaminée.
Il n’est donc pas question ici du déplacement de l’opérateur dans l’espace physique, mais plutôt d’une procédure permettant d’éviter la recontamination d’un DM en processus de décontamination.
Non.
Un seul évier suffit. Le retour en arrière est permis pour le rinçage des DM après le nettoyage dans le bain ultrasonique.
Non.
Il n’y a pas d’exigence sur le nombre de portes requises, et ce, tant pour les URDM existantes que pour celles qui seront rénovées.
Oui.
Les DM stériles doivent être entreposés dans un endroit fermé, propre et sec. Lorsque ceux-ci sont entreposés dans la salle opératoire, il faut éviter de contaminer les paquets stériles en ouvrant les armoires et les tiroirs de la salle opératoire pendant un traitement qui génère des aérosols.
Non.
Cependant, il est fortement recommandé de vous procurer un stérilisateur ayant la capacité d’enregistrer les paramètres physiques de stérilisation au moment de remplacer votre appareil actuel.
En raison de la fermeture des laboratoires offrant le service de vérification des stérilisateurs, les ordres permettent de faire cette vérification par vous-mêmes. Il est donc recommandé de vous procurer l’équipement nécessaire pour effectuer les tests biologiques et de créer un registre pour consigner les résultats.
Oui.
L’annexe 4 des lignes directrices offre un exemple de registre et précise les informations qui doivent être inscrites.